Madrid , les nuages font la bise à Fanny , le thermomètre aussi...
San José , brumes de montagne , le mercure se rebelle !
Etre les meilleurs , c' est une force , le rester est un art...
Chez Iberia , la médiocrité est un art de vivre , un challenge permanent.
Le retard est un devoir journalier , la grimace un effort de tous les instants.
Et quand en plus plus on fait du surbooking sur un avion plein depuis des lustres , on tutoie l' excellence .
A 10 minutes de la fermeture des portes , je n' avais toujours pas de place ...
On rajoutera un foutoir monstrueux a l' immigration à san José ( une heure et demie au lieu des 20 minutes syndicales ), le tout donne un voyage exécrable ...
Mais je m' en fous !
Je suis dans les temps , les bagages sont complets , et je sirote ma première binouze au bar de la Villa San Ignacio , petit havre de paix dans la banlieue de San José.
Demain debut des hostilités
Décollage à la fraîche , direction Golfito , presque la frontiere avec le Panama.
Je choisirais l' itinéraire demain matin ; soit par la montagne avec arrêt a San Gerardo de Dota , soit en longeant le Pacifique en m' arretant piquer une tete a mi chemin.
Je deciderai en fonction de l' humeur ...et de la météo!
Pas de WIFI la bas , faudra patienter pour les photos ...
Adichats
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